Comment devient-on généalogiste-successoral ?

“À ce jour, il n’y a pas d’école qui prépare au métier de généalogiste-successoral.

Seules existent des formations universitaires qui traitent de la généalogie. À qui s’adressent-elles ? À des particuliers désireux de s’intéresser à leurs ancêtres ainsi qu’à des historiens et des diplômés en droit.

En effet, le métier de généalogie-successorale regroupe deux métiers en un : celui de chercheur et celui de  régleur.

Le chercheur ? Son action consiste à mener des investigations pour retrouver des héritiers, localiser des personnes ou confirmer une dévolution successorale.

Le régleur ? Conformément aux pouvoirs qui lui ont été attribués par les héritiers au moment de la signature du contrat de révélation, il doit procéder à la liquidation de la succession, la vente des biens immobiliers et tous autres opérations juridiques afin de pouvoir partager entre les héritiers l’actif de la succession.

Pour exercer le métier de chercheur, une formation d’historien est souvent une prérogative ; pour le régleur il faut une certaine sensibilité juridique.

A minima, une parfaite connaissance du droit successoral paraît indispensable pour les deux volets de ce métier.

Le généalogiste-successoral se distingue par ses notions juridiques indispensables. Et par la passion et la volonté qui l’animent, tant ce métier est réservé à une minorité de personnes (environ mille personnes en France).”

“Seules des formations universitaires préparent au métier de généalogiste-successoral.”